Algérie-Aujourd’hui, mercredi, le directeur de la santé animale au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, kassi Amalou, a révélé que 768 points de vente de bétail ont été agréés en Algérie en vue de la bienheureuse Aïd al-Adha, soulignant que la plupart des points sont soumis à une surveillance vétérinaire et dans un cadre respectant les mesures en place contre la propagation du virus Corona.
Amalou a expliqué que le vétérinaire surveillera tout le bétail qui entre dans les points de vente, et en isolera les malades. Il contrôlera également les documents sanitaires des sacrifices en provenance des États steppiques, qui y sont délivrés par les services vétérinaires de l’État, il a appelé les citoyens qui se déplacent dans les zones de vente à respecter les mesures préventives contre Covid 19, notamment la distanciation sociale et le port d’un masque, ajoutant que tous les points de vente pour le sacrifice peuvent être identifiés via le site Web elfirma.dz.
L’offre et la demande c’est ce qui fixe le prix des moutons
Amalou a nié qu’il y ait eu un quelconque impact de la situation épidémiologique sur le processus de vente des animaux sacrificiels et les prix, soulignant que la question des prix reste une question d’offre et de demande, estimant le nombre de bétail proposé à la vente dans cette période entre 4 et 5 millions de têtes, et dans le cadre indiqué que le ministère de l’Agriculture a soutenu les loyalistes.Cette saison, des quantités supplémentaires d’orge enrichie destinée à l’alimentation du bétail par trois portions pour contribuer à réduire les prix des sacrifices.
L’abatage se fera mais en respectant la distanciation sociale
Concernant le processus d’abattage, le responsable du ministère de l’Agriculture a souligné la nécessité d’appliquer la distanciation sociale lors du processus d’abattage des animaux sacrificiels pour limiter au maximum la propagation de l’épidémie en se rendant sur les lieux désignés pour l’abattage, notamment les massacres, compte tenu de la disponibilité de toutes les conditions techniques et sanitaires là-bas avec la présence de vétérinaires, où ils seront attelés.250 abattoirs au niveau national et le recrutement de 500 vétérinaires, en plus des équipes mobiles qui assureront le processus d’abattage dans de bonnes conditions, Amalou a souligné que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural travaille depuis 2019 et travaille toujours à lutter contre les maladies qui tuent le bétail, en particulier la peste, et dans ce contexte, 27 millions de petits ruminants ont été vaccinés. Comme pour cette année, au printemps dernier et dans les zones frontalières sud, 4 millions d’ovins et caprins ont été vaccinés comme barrière sanitaire.
À l’automne prochain, une campagne de vaccination de près de 20 millions de têtes sera lancée, en plus d’une campagne de vaccination des moutons contre la variole et d’une autre campagne contre la fièvre aphteuse chez les vaches.