Le verdict est sans appel ! La société algérienne Sonatrach devra verser cette hallucinante somme à un groupe espagnol. Plus de détails à propos.
L’affaire est close ! La Cour internationale d’arbitrage de la CCI a donné raison à Villar Mir (GVM). Cela dit, Sonatrach est appelé à verser au groupe espagnol la somme de 129 millions d’euros, en plus de régler les frais d’arbitrage. Il s’agit d’un litige concernant le rachat par ASMIDAL (filiale de Sonatrach), des 49 % des parts que GVM détenait dans Fertial (Société des fertilisants d’Algérie).
Devoir de mémoire, en 2005, Sonatrach, par le biais de sa filiale ASMIDAL, et Grupo Villar Mir ont mis sur pieds la Société des fertilisants d’Algérie (FERTIAL). 34% des actions sont détenues par ASMIDAL. De son côté, GVM en détient 66 %. 11 ans après, c’est-à-dire en 2016, le gouvernement algérien vote la loi 51-49 et oblige le groupe espagnol à réduire son poids. Une bonne affaire pour l’ETRHB d’Ali Haddad qui s’approprie 17 % de parts dans FERTIAL.