La société nationale des hydrocarbures, Sonatrach, vient de résilier le contrat qui la liait au sous-traitant privé algérien BAAT, a-t-on appris de plusieurs sources concordantes.
Plus de 1.400 salariés, dont des ingénieurs et techniciens, seront ainsi mis au chômage et sacrifiés par la nouvelle politique du gouvernement qui oblige Sonatrach, et les autres sociétés basées au Sud du pays, à « recruter la main d’œuvre locale ». Certains de ces salariés étaient employés pendant une quinzaine d’années.
Depuis plus de 4 semaines, les travailleurs de plusieurs autres petites sociétés de sous-traitance, notamment en restauration, observent une grève de la faim pour dénoncer la rupture de leurs contrats de travail. Pourtant, certains de ces travailleurs exercent dans ces entreprises depuis une quinzaine d’années.
D’autres sous-traitants vont certainement subir le même sort. D’après plusieurs observateurs avertis, à court d’argument, le gouvernement veut gagner la paix sociale avec les habitants du Sud en poussant vers le chômage des milliers d’autres Algériens qui n’ont, pourtant, aucune responsabilité dans le drame que subissent leurs concitoyens habitant dans les régions du Sud.