En préparation pour le sommet arabe, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig a exhibé à Alger, ce vendredi 28 octobre 2022, la volonté de l’Algérie de développer la coopération interarabe dans les domaines économiques et du social. A travers cette édition du vendredi 28 octobre 2022, prenez connaissance des dires du ministre.
En effet, Kamel Rezig s’est exprimé lors d’une allocution à l’ouverture de la réunion du Conseil économique et social de la Ligue arabe (CESA) au niveau ministériel. Une réunion préparatoire au 31e sommet arabe, qui se tient au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal ». Dans son allocution, le ministre a indiqué que « l’Algérie tend à développer la coopération arabe conjointe dans les domaines économiques et du social en vue d’approfondir les liens entre nos pays, à travers notamment la réalisation de l’intégration escomptée au service des intérêts suprêmes de notre nation arabe ». De même, Rezig a appuyé sur la nécessité d’approfondir l’intégration économique arabe et d’échanger les expertises et les expériences fructueuses. Et ce, en fixant des priorités et en mettant l’accent sur les domaines de l’action commune à même d’impacter positivement et rapidement les peuples arabes. « La réalisation de toutes les exigences de la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE) passe impérativement par la levée de toutes les entraves aux échanges commerciaux interarabes » a-t-il souligné. Aussi, « la mise en place de l’Union douanière arabe et la création du marché arabe commun contribueront à la réalisation de l’intégration escomptée ». Le ministre n’a pas manqué de plaider pour « la poursuite de la réforme, du développement et de l’activation des organes, mécanismes et chartes régissant le Conseil économique et social et l’établissement de priorités dans les programmes d’action, afin de permettre à ce conseil d’accomplir ses missions dans la transparence et de répondre aux aspirations des citoyens arabes ». Il a à cet effet, insisté sur la nécessité pour les Etats membres de respecter les décisions du Conseil économique et social.
Par ailleurs, il a relevé que la session actuelle se tient dans une conjoncture exceptionnelle marquée par de profondes mutations politiques et économiques aux niveaux régional et international induites par une crise mondiale économique, sociale et sanitaire multidimensionnelle. Une raison pour laquelle il affirme « Faire face à cette situation ne doit pas se faire de manière dissociée, mais plutôt dans le cadre d’un bloc uni, cohérent et solidaire, d’autant qu’avec l’accélération des événements sur la scène internationale, la région arabe suscite l’intérêt de la communauté internationale, au regard de son impact sur la conjoncture économique ». Kamel Rezig a également appelé à « construire un bloc économique arabe qui préserve les intérêts des peuples arabes et favorise la relance de leurs économies, vu les difficultés que continuent de traverser les économies des pays arabes à la lumière de la conjoncture actuelle et des répercussions de la pandémie de Covid-19 ». In fine, il n’a pas occulté d’aborder les questions sociales qui doivent avoir la même importance que les questions économiques.