Ces dernières années, l’Algérie a vu une série de confiscations judiciaires de biens et grands projets en réponse aux procès anticorruption dirigés contre les oligarques affiliés à l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Un cas notable est l’usine de trituration de Jijel, anciennement propriété du groupe Kouninef, désormais sous la gestion de la holding publique Madar. Ce transfert met en lumière l’état lamentable des projets confisqués, et les efforts nécessaires pour relancer ces actifs gravement dilapidés.
Les rénovations nécessaires pour l’usine de Jijel
Après l’acquisition par Madar en 2021, il a été découvert que l’installation était loin d’être achevée. Le projet, prétendument terminé à 40%, nécessitait en réalité d’importants travaux de reconstruction, notamment des silos de stockage gravement endommagés. Cette situation est révélatrice des nombreux problèmes hérités, tels que les erreurs structurelles, la corrosion des équipements, et des obstacles administratifs complexes.
Efforts et résilience des cadres algériens
Lors de l’inauguration de l’usine en septembre 2025, le Premier ministre a souligné le gâchis financier d’un projet avancé de seulement 20% malgré d’importants paiements initiaux. Grâce à l’ingéniosité des équipes locales, des économies substantielles ont été réalisées en redéfinissant les études initiales. Des solutions abordables, parfois menées par des startups nationales, ont remplacé les options coûteuses proposées par des entités étrangères, démontrant une fois de plus le potentiel des ressources algériennes.
Malgré des entraves persistantes, tant nationales qu’internationales, les nouvelles directives du gouvernement algérien promettent de réactiver tous les projets confisqués. Selon le Premier ministre, cet engagement est appuyé au plus haut niveau de l’État, avec une vigilance constante pour garantir la concrétisation de ces ambitions.