Après que le Kremlin a fait référence a plusieurs reprises a la possibilité d’utiliser l’arme nucléaire dans le contexte de sa guerre contre l’Ukraine, l’ex-président russe Dmitri Medvedev a précisé auprès du Guardian les quatre cas de figure qui amèneraient son pays a une telle extrémité.
Dans un entretien accordé samedi au quotidien britannique The Guardian, Dmitri Medvedev, président de la Fédération de Russie entre 2008 et 2012, a précisé les cas de figure qui justifieraient l’emploi de l’arme nucléaire par son pays. Et les déclarations de celui qui les connaît sur le bout des doigts en tant que vice-président du Conseil de sécurité de la Russie seraient presque rassurantes. En effet, avant celles-ci, le Kremlin avait multiplié les alarmes sur ce sujet hautement sensible depuis son entrée en guerre contre l’Ukraine.
Ainsi, dès le 27 février, Vladimir Poutine a appelé le commandement de l’armée a rehausser le niveau d’alerte de ses ogives nucléaires, et mardi dernier, Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a ménagé un inquiétant suspense en assurant que sa nation pourrait utiliser sa bombe en cas de “menace existentielle” contre elle.