Un nouveau séisme frappe Bouira ! Magnitude 3,6. L’Algérie tremble encore, et la fréquence des secousses alarme la population. Voici les derniers détails.
Nouvelle alerte sismique : Bouira secouée en pleine nuit
Dimanche 21 juillet 2025, à 21h11 précises, la terre a tremblé à Bouira. D’après le CRAAG, un séisme de magnitude 3,6 a été enregistré à 4 km au sud-est de Taguedite, semant la panique chez les habitants. Même si aucun dégât n’a encore été signalé, cette nouvelle secousse relance une inquiétude grandissante : l’Algérie est-elle entrée dans une phase d’instabilité sismique persistante ?
Ce tremblement de terre n’est pas un cas isolé. En l’espace de deux mois, les secousses se sont multipliées aux quatre coins du pays. Des événements trop fréquents pour ne pas éveiller l’attention des autorités… et des citoyens.
Une activité sismique en hausse : 10 secousses en moins de deux mois
Depuis mai 2025, plus de dix séismes ont été recensés. Guelma, Chlef, Tizi Ouzou, Oran, Médéa, Sétif… aucune région ne semble épargnée. Ces séismes ont des magnitudes qui varient entre 3,0 et 5,1, avec un pic enregistré en mars dernier dans le nord du pays.
Parmi les plus notables :
- 11 juillet à Guelma : magnitude 3,4
- 5 juin à Médéa : magnitude 4,0
- 16 décembre 2024 à Chlef : magnitude 4,9
- 18 mars 2025 : magnitude 5,1, ressentie jusqu’à Alger
Bien que la plupart de ces séismes n’aient causé ni dégâts ni blessés, leur régularité devient troublante. Le Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique multiplie les alertes, tandis que la Protection civile appelle à renforcer les mesures de prévention.
Fréquence des séismes : Inertie des autorités ou impréparation des citoyens ?
La fréquence des secousses met en lumière deux problèmes majeurs : l’absence d’un vrai plan national d’alerte sismique, et la faible sensibilisation de la population.
Des milliers d’Algériens ignorent encore les bons réflexes à adopter en cas de tremblement de terre. Pendant ce temps, certaines infrastructures vulnérables restent exposées, sans diagnostic ni renforcement.
Faut-il attendre une tragédie pour réagir ? L’heure est à la prise de conscience collective, car ces secousses répétées ne relèvent plus de l’exception, mais bien d’un nouveau cycle d’instabilité tectonique.