Le mercredi 5 juin 2024, un séisme de magnitude 4,0 a été ressenti dans la région de Mila, au nord-est de l’Algérie. Si vous habitez dans cette zone ou à proximité, vous avez peut-être senti la terre vibrer brièvement sous vos pieds. Même si ce tremblement de terre n’a pas causé de gros dégâts, il a ravivé les souvenirs de certains séismes passés dans la région.
Que s’est-il passé le 5 juin à Mila ?
Le séisme a eu lieu aux alentours de midi, selon le Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG). Son épicentre a été localisé à quelques kilomètres à l’est de Mila, une wilaya connue pour son activité sismique modérée, mais régulière.
Avec une magnitude de 4,0 sur l’échelle de Richter, cette secousse est considérée comme légère. Cela signifie qu’elle a surtout été ressentie par les habitants, mais sans provoquer de dommages majeurs. Certaines personnes ont juste eu le temps de sentir un léger tremblement ou d’entendre un bruit sourd, comme un coup discret venu du sol.
Une région qui a déjà connu des secousses plus fortes
Ce n’est pas la première fois que la population de Mila fait face à ce genre d’événement. On se souvient encore du séisme de juillet 2020, qui avait secoué la région et même causé quelques fissures dans certains bâtiments. Bien que ce séisme-là ait été plus puissant, l’épisode de cette semaine rappelle que l’activité sismique reste présente dans cette partie du pays.
C’est un peu comme vivre à côté d’un volcan endormi : il ne crache pas tous les jours, mais il ne faut pas oublier qu’il est là. En Algérie, certaines zones, notamment à l’est et au nord du pays, sont régulièrement touchées par des secousses, petites ou grandes.
Pourquoi des séismes en Algérie ?
L’Algérie se trouve dans une zone sismique active, principalement en raison de sa position géographique. C’est simple : notre pays est situé entre deux plaques tectoniques — la plaque africaine et la plaque eurasienne. Ces plaques bougent très lentement, mais de manière constante. Et quand elles se frottent ou se chevauchent, cela peut provoquer un séisme.
Pensez à deux grandes dalles de pierre qui glissent l’une contre l’autre. La tension s’accumule, jusqu’à ce que ça cède d’un coup. Ce petit relâchement d’énergie, c’est précisément ce qui provoque un tremblement de terre.
Un risque naturel à prendre au sérieux
Même s’ils ne sont pas toujours dévastateurs, les séismes doivent être pris au sérieux. Un séisme de magnitude 4,0 reste modeste, mais cela peut changer très vite. Pour beaucoup d’Algériens, ces signaux sont un rappel important : nous devons rester vigilants et bien préparés.
Savoir quoi faire en cas de tremblement de terre est essentiel. Par exemple :
- Garder son calme (plus facile à dire qu’à faire, mais essentiel).
- Se réfugier sous une table solide pour se protéger des objets qui tombent.
- Éviter les ascenseurs en cas d’évacuation.
- Avoir une trousse d’urgence chez soi.
Ces gestes simples peuvent faire la différence lors d’un séisme plus fort.
Des réactions rapides mais rassurantes
Heureusement, les services de la protection civile n’ont pas signalé de blessés ni de dégâts importants à la suite de la secousse du 5 juin. Quelques appels ont été passés par des habitants inquiets, ce qui est normal lors de ce type d’événement. Les autorités ont aussitôt annoncé que tout était sous contrôle.
Le CRAAG a également publié les données officielles en quelques heures, aidant ainsi à rassurer la population. Cette réactivité montre que l’Algérie est de plus en plus préparée à faire face à ce genre de situation.
Des habitants toujours sur leurs gardes
Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes de Mila et des environs ont raconté leur expérience. Certains ont simplement dit avoir senti une légère vibration, d’autres ont partagé leur inquiétude, notamment ceux qui avaient connu le séisme de 2020.
La peur, même brève, est naturelle. Mais elle peut aussi servir à éduquer et à motiver les gens à mieux se préparer. Il ne s’agit pas de vivre dans la peur, mais plutôt de vivre en connaissance de cause.