Ségolène Royal, ancienne candidate à l’élection présidentielle française de 2007, a été élue à la tête de l’association France – Algérie, succédant ainsi à Arnaud Montebourg. Son élection a eu lieu le 18 décembre lors d’un vote du conseil d’administration de l’association.
Engagement de Ségolène Royal dans la crise franco-algérienne
Depuis le début de la crise diplomatique entre la France et l’Algérie en juillet 2024, Ségolène Royal, aujourd’hui âgée de 72 ans, s’est souvent prononcée contre les mouvements de l’extrême-droite et de la droite qui appelaient à rompre les liens avec l’Algérie. En août, elle a exprimé sa désapprobation face aux mesures restrictives sur les visas imposées par Emmanuel Macron.
Parcours et responsabilités politiques
En répondant aux décisions de Paris, Royal avait critiqué la nomination de Bruno Retailleau, qui aurait selon elle une nostalgie coloniale, au poste de ministre de l’Intérieur. Il a été remplacé par Laurent Nunez dans le gouvernement Lecornu II début octobre. Née le 22 septembre 1953, Royal a servi dans plusieurs rôles importants, notamment en tant qu’ambassadrice pour les régions polaires et ministre de l’Environnement.
Ségolène royal et son influence en Algérie
Figure respectée, Ségolène Royal s’est fait connaître par ses opinions sur les relations franco-algériennes et les conflits à Gaza. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a mentionné Royal comme une potentielle médiatrice dans la crise entre les deux pays. En mars dernier, Royal a répondu à cet appel à la médiation, se disant prête à contribuer.
L’association France – Algérie, initialement fondée en 1963, vise à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux nations. Ségolène Royal, en sa qualité de présidente, continuera de promouvoir ces valeurs chères à l’association.