Après la finale retour de la Coupe de la Confédération CAF, des officiels tanzaniens accusent des représentants du Maroc d’avoir accédé illégalement aux vestiaires des arbitres, relançant les soupçons de corruption.
Finale sous tension : des accusations graves contre Berkane
Un nouvel épisode trouble vient secouer le football africain. À l’issue de la finale retour de la Coupe de la Confédération CAF opposant Simba SC (Tanzanie) à la Renaissance Sportive de Berkane (Maroc), les dirigeants tanzaniens ont dénoncé une possible tentative de corruption. Selon eux, des membres du club marocain auraient été aperçus dans les vestiaires des arbitres à la mi-temps, un espace strictement interdit aux représentants de clubs selon le règlement de la CAF.
Ce fait survient dans un contexte tendu, alors que le Simba SC avait ouvert rapidement le score pour combler son retard du match aller (2-0). Mais juste après la pause, un carton rouge direct infligé à un joueur tanzanien a inversé la dynamique. Cette sanction, jugée injustifiée par le staff de Simba, est perçue comme le tournant du match. Le timing de l’expulsion, couplé à la présence signalée des officiels marocains à proximité des arbitres, alimente de forts soupçons de manipulation.

Silence de la CAF et réactions en attente
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent effectivement des membres du club marocain près de la zone réservée aux officiels, mais sans preuve directe d’échange avec les arbitres. Ce flou alimente les accusations, sans toutefois aboutir à une condamnation formelle pour l’instant. La CAF, quant à elle, n’a émis aucune réaction officielle, ni annoncé l’ouverture d’une enquête, ce qui suscite l’incompréhension des supporteurs et observateurs.
Cette affaire s’ajoute à une longue liste de controverses qui entachent régulièrement les compétitions africaines, notamment en matière d’arbitrage et de favoritisme. Si aucune preuve formelle n’a encore été rendue publique, la pression monte sur les instances du football continental pour plus de transparence. Une réaction claire de la CAF est désormais attendue pour restaurer la crédibilité du tournoi et répondre aux interrogations légitimes autour de cette finale contestée.