En Algérie, le prix de la sardine atteint 1800 dinars le kilo, suscitant l’indignation de l’APOCE. D’un poisson populaire à un produit de luxe, la flambée alimente tensions économiques et inquiétudes des consommateurs.
Poisson sardine en Algérie : entre tradition familiale et haute tension économique
Mustapha Zebdi, président de l’Association de Protection et d’Orientation du Consommateur et de son Environnement (APOCE), a exprimé son indignation le samedi dernier face à l’envolée des prix de la sardine en Algérie. Dans une publication mentionnant le bureau de Tissemsilt, Zebdi a déclaré que le prix du kilo de ces poissons avait atteint 1800 dinars, un record selon lui.
Il a ironiquement commenté que le poisson devait être « pêché à la balle et non au filet » pour atteindre un tel tarif. L’APOCE, une organisation nationale algérienne, veille à la défense des droits des consommateurs, dénonce les prix abusifs et encourage des pratiques de consommation responsables. Autrefois symbole d’accessibilité, la sardine, qui a longtemps fait partie intégrante des repas des familles algériennes, voit aujourd’hui son prix grimper de manière inquiétante.