June Armstrong, une passagère néo-zélandaise âgée de 77 ans, a récemment été confrontée à une amende de 2.000 € à l’aéroport de Brisbane pour un oubli pour le moins inoffensif : un sandwich au poulet oublié dans ses bagages. Alors qu’elle se rendait de Christchurch à Brisbane pour rejoindre sa famille, la situation a pris une tournure inattendue à son arrivée.
Acheter un muffin et un sandwich au poulet à l’aéroport de départ aurait dû être une étape banale de son voyage. Cependant, endormie à bord de l’avion, June a omis de déclarer la collation dans le formulaire de déclaration à l’arrivée. Les autorités australiennes, lors du contrôle des bagages, ont découvert le sandwich et ont infligé à June une amende de 3.300 dollars australiens (1.987 euros), invoquant une violation des règles strictes d’importation du pays.
L’affaire a rapidement fait la une des médias, attirant l’attention sur la rigueur des règles d’importation en Australie. De nombreuses voix se sont élevées pour remettre en question la proportionnalité de l’amende par rapport à l’infraction apparemment mineure, suscitant un débat public sur la nécessité de réexaminer ces règlements stricts.
Dans un retournement de situation, un entrepreneur néo-zélandais, préférant rester anonyme, a offert de payer l’amende de June Armstrong. Cet acte de générosité inattendu a apporté un soulagement financier à June, tout en alimentant la discussion sur la nécessité d’ajuster certaines pratiques réglementaires. L’affaire du sandwich de June Armstrong continue de susciter l’indignation et la réflexion quant à l’équilibre entre la sécurité des frontières et la compréhension des situations individuelles.