Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez avait opéré un revirement sur la question du Sahara occidental et de son indépendance en mars dernier qui lui a valu un isolement politique. Et ce au grand dam des Sahraouis et de l’Algérie.
Pedro Sanchez, conscient de son isolement politique sur la question, ne voulait pas se rendre ce mercredi au congrès des députés pour y expliquer le revirement de l’Espagne dans ses relations avec le Maroc, le Sahara occidental et l’Algérie, selon Le Figaro. Mais une majorité hétéroclite de parlementaires de la droite (Parti populaire, PP), de l’extrême droite (Vox), du centre libéral (Ciudadanos) et de forces régionales qui soutiennent habituellement l’exécutif ont forcé le président du gouvernement a rendre compte du revirement historique de la position espagnole.
Sur twitter, la secrétaire générale du PP Cuca Gamarra a réclamé la comparution urgente du ministre Albares devant le Parlement. Les Espagnols méritent des explications.
Gamarra a également condamné la prise de décisions unilatérales, affirmant que la où il y a un problème, au lieu de le résoudre, Sanchez en génère trois, rapporte le grand espagnol El-Mundo.
En mars dernier, le Maroc diffusait une lettre de Sanchez adressée au roi Mohammed VI dans laquelle le chef de l’exécutif qualifiait le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental – qui exclut de fait l’exercice du droit a l’autodétermination du peuple sahraoui – de «base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du contentieux.
La prise de position a amené Rabat a mettre fin a un conflit diplomatique long de dix mois…