Face à la montée en flèche de la demande pour son dernier modèle, la Fiat Grande Panda, l’entreprise italienne a nécessité le recrutement de travailleurs étrangers, notamment en provenance d’Algérie et du Maroc. Ces ouvriers, intégrés dans l’usine de Kragujevac en Serbie, sont au centre d’un débat concernant les inégalités salariales, une problématique mise en lumière par les médias.
Différences salariales entre travailleurs chez Fiat
Bien que Fiat et sa maison mère Stellantis aient renforcé leurs équipes pour suivre le rythme de production, il est apparu que les ouvriers ne bénéficient pas des mêmes conditions salariales. Alors que les travailleurs italiens conservent leurs avantages, avec des salaires atteignant 2.000 euros grâce à diverses compensations, leurs collègues étrangers, comme les Algériens et les Marocains, doivent se contenter de montants compris entre 600 et 800 euros par mois.
Conséquences d’une politique salariale inégale
Un ouvrier italien, temporairement assigné en Serbie, a exprimé sa désapprobation face à cette situation inéquitable. Il déplore que ses collègues étrangers soient mal rémunérés malgré un travail identique, ce qui met en évidence une disparité structurelle au sein de l’organisation. Auto News a souligné que chaque Grande Panda produite dissimule une réalité de différences salariales selon l’origine des ouvriers, une critique dirigée vers la gestion de Stellantis.