Les autorités douanières algériennes ont récemment saisi une somme considérable de 14 000 dinars tunisiens non déclarés lors d’un contrôle au poste frontière d’El Aioun, à la jonction entre l’Algérie et la Tunisie. Le 7 juillet, un passager a été intercepté alors qu’il s’apprêtait à quitter l’Algérie, sans avoir déclaré cette somme comme le requiert la législation locale. Les agents ont découvert de l’argent caché dans ses bagages et ont procédé à une saisie immédiate en conformité avec les normes en vigueur.
Réglementation sur la déclaration des devises en Algérie
En Algérie, les voyageurs doivent déclarer toute somme dépassant 1 000 euros ou son équivalent en devises étrangères aux autorités douanières. Ne pas se conformer à cette règle peut entraîner des sanctions sévères, qu’elles soient d’ordre financier ou pénal. Le cas de ce passager ayant tenté de transporter 14 000 dinars tunisiens sans les déclarer constitue une infraction notable à cette réglementation. Les douaniers algériens ont intensifié les contrôles afin de lutter efficacement contre le blanchiment d’argent et la fraude fiscale, des enjeux économiques critiques pour le pays.
Une problématique répétitive à la frontière Algéro-Tunisienne
La contrebande de devises demeure un défi constant le long de la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. Bien que les sanctions soient dissuasives, l’appât du gain incite toujours certains à enfreindre les lois en vigueur. Les saisies effectuées par les autorités algériennes font partie d’une stratégie plus large visant à dissuader de telles pratiques. Grâce à l’utilisation de technologies de pointe comme les scanners et systèmes de surveillance modernes, la détection des devises non déclarées s’effectue plus rapidement, renforçant ainsi les contrôles.