Les forces de police d’Alger ont récemment mis fin aux activités d’un réseau criminel organisé, spécialisé dans le blanchiment d’argent. Cette opération, menée par les agents de l’unité de police judiciaire de la première circonscription, sous la Sûreté de la wilaya d’Alger, s’est déroulée dans le cadre d’une enquête sur des activités financières illégales.
Action de la DGSN à Alger
La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a annoncé que cette intervention a permis de saisir un total de 14 milliards et 275 millions de centimes algériens. Les enquêteurs ont identifié quatre suspects accusés de se livrer à des opérations frauduleuses et de blanchiment d’argent, lesquels ont été placés en garde à vue conformément à la loi en vigueur.
Détails de l’enquête et de la saisie
L’opération, qui s’est déroulée dans la capitale algérienne, s’inscrit dans une série d’enquêtes renforcées par la police judiciaire pour éradiquer les réseaux économiques illégaux. La DGSN a mis en lumière une structure complexe de transactions financières non déclarées. Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que l’argent saisi provient de transactions commerciales fictives et de réseaux financiers clandestins.
Pour prévenir toute fuite d’informations, les perquisitions ont été conduites simultanément dans diverses localités d’Alger. L’argent liquide repéré était dissimulé dans des caches spéciales et les véhicules utilisés pour ces activités illégales ont été saisis pour inspection par la brigade financière.
Suite judiciaire et mesures prises
Sous la supervision du Parquet près le tribunal de Sidi M’hamed, considéré compétent pour les affaires financières et économiques, les suspects ont comparu devant la justice après leur garde à vue. Le procureur de la République a ordonné une enquête approfondie pour décortiquer l’origine exacte des fonds et identifier des complices potentiels.
Les autorités judiciaires connaissent l’importance de la coopération entre différentes institutions telles que la Banque d’Algérie, le ministère des Finances et les services de lutte contre la corruption pour évaluer la provenance suspecte des revenus et surveiller les flux de capitaux illégaux. Poursuivant l’affaire, le tribunal de Sidi M’hamed examine les charges de blanchiment d’argent, fraude fiscale, et association de malfaiteurs qui pèsent sur les suspects appréhendés.