Quelques mois après la tragédie maritime à Saïdia, Smail Nabi, Franco-marocain, endure un calvaire dans les geôles algériennes. Accusé à tort d’entrée illégale, sa famille se mobilise pour rétablir la justice et obtenir sa libération.
Le drame a débuté le 29 août lorsque la marine algérienne a tué deux des quatre jeunes vacanciers égarés sur des jet-skis près de Saïdia. Alors que deux vies ont été perdues, Smail Nabi a été arrêté et détenu, accusé d’entrée illégale sur le territoire algérien. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à trois mois de prison ferme.
Son épouse, Israa Snabi, mène un combat acharné pour révéler la vérité et obtenir justice. Décrivant les conditions carcérales déplorables auxquelles Smail est confronté, elle se bat pour faire entendre sa voix.
Condamné à nouveau pour « délit de contrebande d’un véhicule » avec une peine de six mois d’emprisonnement ferme et une amende substantielle, Smail Nabi subit une injustice flagrante. Sa famille, privée de tout accès consulaire, lance un appel désespéré pour attirer l’attention internationale sur cette affaire.