Le Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale et Populaire (ANP), à savoir l’institution militaire algérienne, Said Chengriha a disparu mystérieusement des radars et son absence sur le devant de la scène commence à susciter de nombreuses interrogations. La dernière apparition publique de Said Chengriha remonte au 18 janvier dernier lors de la visite au siège du ministère de la Défense nationale du Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
Ce jour-là, Tebboune avait été accueilli par le général de Corps d’Armée Saïd Chanegriha. Une réunion s’était tenue au ministère de la Défense Nationale en présence d’Abdelmadjid Tebboune. Cette réunion avait regroupé le Commandant de la Garde républicaine, le Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, les Commandants de Forces et de la Gendarmerie nationale, le Commandant de la 1ère Région militaire, le Contrôleur général de l’Armée, ainsi que les chefs de Départements du ministère de la Défense nationale et de l’Etat-major de l’ANP.
« Il ne fait pas de doute que cette rencontre revêt une symbolique particulière, en ce sens qu’elle intervient en ce début d’année 2022, pour laquelle nous nourrissons l’espoir qu’elle soit empreinte de vigueur, d’effort et de nouveaux exploits prometteurs, qui s’ajouteront à ceux que vous avez déjà réalisés lors des deux dernières années », avait déclaré en marge de cette réunion Said Chengriha. « Le processus d’édification de l’Algérie nouvelle se poursuivra, dans ce cadre, à un rythme soutenu, de manière à atteindre le changement escompté, à concrétiser les aspirations légitimes de notre vaillant peuple et à redonner l’espoir aux citoyens », avait-il encore affirmé dans un communiqué rendu public par le ministère de la Défense Nationale.
Une photo inédite avait symbolisé le caractère hautement politique de cette rencontre du 18 janvier : Abdelmadjid Tebboue assis au milieu en réunissant autour de lui Said Chengriha à sa droite et le général d’Armée Benali Benali, à sa gauche. A travers cette photo, le régime algérien avait voulu riposter aux polémiques nées dans le sillage des enregistrements vidéos de Guermit Bounouira qui ont fuité depuis la prison militaire de Blida pour colporter de très graves accusations de corruption et de trafics d’armes ainsi que de drogues à l’encontre de Said Chengriha et de ses principaux proches.
Il s’avère que ce moment d’unité dans les rangs et de communion au sein du régime algérien est devenu un lointain souvenir. Et pour cause, Said Chengriha n’a fait aucune apparition publique depuis ce 18 janvier qui devait permettre au régime algérien de tourner la page des révélations scandaleuses de Bounouira. Le chef d’Etat-Major de l’ANP n’a participé à aucune activité protocolaire et n’a effectué aucune visite de travail dans les diverses régions militaires. Habitué aux interventions médiatiques et très actifs sur le terrain avec des visites d’inspection menées régulièrement à travers le territoire national, Said Chengriha s’est éclipsé depuis plus de 3 semaines laissant planer le doute sur sa propre survie au plus haut sommet du pouvoir algérien à la suite des accusations gravissimes de Guermit Bounouira.
Autre élément troublant : l’absence remarquée de Said Chengriha lors des funérailles de la mère du général Toufik. De nombreux dirigeants influents du régime algérien ont assisté le jeudi 10 février dernier à la cérémonie d’enterrement de la mère du général Toufik qui est décédée à l’âge de 103 ans. Mais Said Chengirha n’était guère présent lors des funérailles alors qu’il entretenait régulièrement des échanges et des rapports amicaux réguliers avec le général Toufik. Cette absence énigmatique a encore aggravé les rumeurs et renforcé les spéculations sur l’avenir de Said Chengriha à la tête de l’Institution Militaire.
C’est la copie de Samar, en tous les cas qu’il soit malade , mort ou vivant ce n’est pas un manque pour l’Algérie et bon débarras, j’espère que le tour de tebbou-nia est proche, ras le bol de ces vieux chnocs qui martirise un peuple de jeunes.