La nouvelle résolution de l’ONU sur le Sahara Occidental relance le débat : entre satisfaction marocaine et réserves algériennes, un fragile équilibre diplomatique.
État des lieux de la résolution de l’ONU sur le Sahara Occidental
Vendredi 31 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé une résolution concernant le Sahara occidental. Cette résolution, saluée bruyamment par le Maroc comme une grande victoire, donne lieu à un débat animé parmi les observateurs de la scène internationale. En effet, des figures diplomatiques importantes comme le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, et un conseiller de Donald Trump, Massad Boulos, contestent cette lecture optimiste marocaine.
Les réactions diplomatiques
Lors d’une apparition sur la chaîne algérienne AL24 News, Ahmed Attaf a souligné que l’Algérie était presque prête à approuver la résolution du Conseil. Cette déclaration, remplie de nuances, souligne que le texte ne peut pas être aussi favorable au Maroc que certains le prétendent. En dépit de l’opposition à une mention de la « souveraineté marocaine » dans le dispositif principal, l’Algérie semble trouver la plupart des autres éléments acceptables. Ce détail souligne un équilibre rétabli grâce aux efforts de l’Algérie, d’autant plus que des pays comme la Russie, la Chine, et le Pakistan se sont abstenus de voter.
Impact et perceptions de la résolution

La résolution finale n’a pas permis au Maroc d’atteindre ses objectifs, comme le démantèlement de la Minurso, ou l’imposition de son plan d’autonomie comme solution unique. Au lieu de cela, le texte met en avant les principes d’autodétermination, appuyés par plusieurs pays dont le principal soutien du Maroc, les États-Unis. Le conseiller Massad Boulos a souligné que cette approbation du concept d’autodétermination représente une avancée significative. Le résultat final ne répond pas aux attentes du Maroc, qui espérait un soutien plus affirmé, soulignant ainsi combien la résolution a été un compromis diplomatique.
