Le représentant permanent du Royaume du Maroc Samir Addahre, a ridiculisé le représentant algérien qui s’est permis d’évoquer de façon intempestive la question du Sahara dans une réunion consacrée au patrimoine culturel. C’était durant la réunion du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine. Découvrez les détails à travers cette édition de ce jeudi 6 octobre 2022.
Avec flegme et éloquence, le diplomate marocain Samir Addahre a fustigé l’obsession de l’Algérie sur la question du Sahara.En effet, signalons que, l’Algérie n’a pas raté la présente occasion pour exprimer, une nouvelle fois, son « obsession » relative à la question du Sahara, en négligeant le contexte global de cette session. Face à cela , le représentant de l’Algérie à l’UNESCO, a déclaré que « les territoires du sud dont les territoires de Dakhla, sont des territoires du Sahara, non autonomes, où le processus de décolonisation n’est pas entièrement achevé », appelant le Comité intergouvernemental du patrimoine à « respecter la loi internationale et la légitimité internationale », étant donné qu’il s’agit d’une organisation faisant partie du système des Nations Unies. Malgré ces propos, il a prétendu ne pas faire dans la « politisation ».
Aussi signalons que le représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre, s’est dit scandalisé par la prétention de « non-politisation » du sujet, invoquée par l’intervenant. Il a déclaré à cet égard :« Je ne sais pas qui a politisé ce débat si ce n’est l’Algérie malheureusement ». « On ne parle même pas de politique, nous sommes en train de parler de patrimoine culturel et immatériel et vous vous permettez d’intervenir encore une fois sur les questions liées à l’intégrité territoriale du Maroc », s’insurge-t-il. Samir Addahrea, par la suite, mis à nu la « folie obnubilée » de l’Algérie envers le Maroc, en rappelant à son représentant :« D’abord, le Sahara est un territoire marocain. Deuxièmement, nous n’avons pas parlé de Dakhla, nous avons parlé de Tata (…) Les deux sites que nous avons évoqués, ce sont Tata et Guelmim. Troisièmement, il est étonnant qu’un État qui se dit ne pas être partie à ce conflit artificiel, soit le seul à s’exprimer sur cette question ».