Le Sahara algérien reprend du service. Le sol des hauts plateaux du Hoggar et le Tassili pourra à nouveau être foulé par les touristes. Le tourisme algérien est sur la bonne voie ; sauf qu’il reste des tirs à corriger.
En effet, la partie saharienne occupe plus de 80 % de la superficie de l’Algérie. De façon précise, elle couvre environ 2 millions de km2. On y voit par endroits de regs, d’ergs, d’oasis et de massifs montagneux. Toutefois, on remarque que le rouge vif du site des Conseils aux voyageurs du ministère français des Affaires étrangères, ne donne aucune envie de départ.
Cela fait déjà dix ans que quiconque s’aventure à arpenter le sud algérien abandonne le projet en cours de route. Ceci, à cause du contexte politique et sécuritaire. Logiquement, cela constitue un frein pour le tourisme saharien. Aujourd’hui, cependant, c’est une nouvelle ère qui vient sonner le glas d’un long moment de déchéances. Le ciel se dégage pour le tourisme d’aventure et de randonnée sur les hauts plateaux du Hoggar et le Tassili.