Pour l’écrivain Mabrouck Rachedi, le fait que l’attaquant de Liverpool soit africain explique son déficit de reconnaissance face au Français du Real Madrid, qu’il rencontrera samedi en finale de Ligue des champions.
Selon Mabrouck Rachedi, « la planète football n’a d’yeux que pour Karim Benzema, le 9 fantastique de la « maison blanche » – le Real Madrid. Il est même le grand favori du trophée qui récompense le meilleur joueur du monde. Ses statistiques plaident pour le Français : « Pichichi » de la Liga (meilleur buteur avec 27 réalisations), il a guidé et porté son club jusqu’au titre de champion d’Espagne et jusqu’en finale de la Ligue des champions. Pour les observateurs, il n’y a ni débat ni doute : Benzema doit être le Ballon d’or. Pourquoi un tel écart de considération entre ces deux stars ? Au-delà des questions sportives, sa nationalité et son continent sont peut-être les véritables clés du déficit de reconnaissance de Mané.
Mabrouck Rachedi pense également que « le fardeau de l’homme africain le leste dans la reconnaissance de son talent. Le regard qu’on porte sur lui est teinté de la condescendance avec laquelle on toise le continent ».