Après avoir infligé un mauvais coup à l’Algérie et à son international Yousri Bouzok, le Maroc, et plus précisément le Raja de Casablanca, semble aujourd’hui confronté à un retour de bâton. Le départ controversé de Bouzok, qui a suscité de vives réactions au sein du club, a provoqué une véritable onde de choc parmi les supporters et les membres de la direction. Lors de la dernière réunion, le président du Raja, Adil Hala, a été vivement critiqué pour sa gestion et ses décisions jugées hasardeuses, qui ont plongé le club dans une situation délicate.
Les groupes de supporters, notamment ceux de la Curva Sud, n’ont pas mâché leurs mots, dénonçant une déviation des valeurs fondamentales du Raja et réclamant des mesures immédiates pour redresser la situation. Ils ont même menacé de passer à l’action si leurs revendications n’étaient pas entendues. Ces critiques ont trouvé un écho au sein du comité directeur, où plusieurs membres ont souligné que l’avenir du club dépendait de la prise en compte des attentes des supporters, considérés comme essentiels à la survie du Raja.
Par ailleurs, des accusations de favoritisme au sein de la direction ont attisé les tensions, certains allant jusqu’à demander la démission de Hala en cas d’absence de résultats concrets. Sur le plan sportif, le Raja se prépare à un match crucial contre Maniema en Ligue des champions africaine, une rencontre décisive pour l’avenir du club. Face à cette crise multiple, les dirigeants, et en particulier Adil Hala, devront agir rapidement pour éviter une aggravation de la situation, tant sur le terrain qu’à l’intérieur du club.