La droite française a appelé à la rupture et à la suspension de l’accord franco-algérien sur l’immigration. Cela a été initialement préconisé par l’ancien Premier ministre français Edouard Philippe.
L’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe, a relancé la discussion sur cet accord en disant : « Il y a des relations historiques très fortes. entre la France et l’Algérie, mais aujourd’hui le maintien d’un tel système ne me paraît plus justifié.
Cela a été soutenu par le président du Sénat français, Gérard Laricher, qui a déclaré : « Après 25 ans, les circonstances ont changé. Je pense que ce traité devrait être reconsidéré.
La Convention franco-algérienne sur les migrations de 1968 accorde un statut particulier aux Algériens. Notamment en réglementant leurs conditions de circulation, de séjour et d’emploi en France. Elle est aujourd’hui remise en cause par de nombreux responsables politiques français, notamment de droite. Il semble donc qu’aucune politique d’immigration cohérente ne soit possible sans dénoncer l’accord franco-algérien.
En mai dernier, le groupe de réflexion de droite Fondapol avait dénoncé l’accord. Ce dernier empêche la France « de travailler dur pour accepter plus d’Algériens ». « Aucune politique d’immigration cohérente n’est possible sans dénoncer l’accord franco-algérien », a-t-elle ajouté. L’accord a été signé six ans après l’indépendance de l’Algérie, selon lequel les Algériens peuvent exercer une activité ou une profession commerciale indépendante. Et ils ont un accès plus rapide que les citoyens d’autres pays à la délivrance d’un titre de séjour de 10 ans.
Les membres de la famille reçoivent également un certificat de résidence de 10 ans à leur arrivée. Si la personne qu’ils rejoignent porte ce nom de famille. Les Algériens peuvent également demander un certificat de 10 ans après trois ans de résidence. contre cinq ans pour les autres nationalités. La révision de l’accord a été justifiée par « la nécessité de maintenir un flux régulier de travailleurs ». Qui passe notamment à cette époque par l’Office National de l’Emploi. Ce qui « tient compte de l’ampleur du mouvement traditionnel algérien. Immigration en France ».