La Cour de cassation donne raison à Royal Air Maroc face à ses pilotes licenciés pour motifs économiques. Découvrez les détails d’un verdict qui fait débat.
Une victoire choc pour Royal Air Maroc après 5 ans de bataille
Coup de tonnerre dans le ciel marocain ! Après plus de cinq ans de bataille judiciaire, la Cour de cassation vient de trancher en faveur de Royal Air Maroc (RAM).
La compagnie nationale sort gagnante du bras de fer qui l’opposait à ses pilotes licenciés en 2020, au plus fort de la crise Covid-19.
Ces licenciements économiques, très contestés, avaient déclenché un feuilleton judiciaire explosif.
Les pilotes réclamaient des indemnités supplémentaires et des dommages-intérêts pour licenciement abusif.
Mais la plus haute juridiction vient de leur fermer la porte.
Pilotes déboutés : le retournement spectaculaire
Tout avait pourtant basculé en 2024. La Cour d’appel de Casablanca avait annulé la première décision favorable à la RAM, donnant raison aux pilotes et alourdissant la facture pour la compagnie. Saisie par la RAM, la Cour de cassation a finalement annulé ce jugement, estimant que :
- la procédure civile avait été mal respectée en appel,
- la motivation du jugement était insuffisante pour justifier des indemnités supplémentaires.
Verdict : la RAM est blanchie, ses licenciements économiques sont validés, et les pilotes ne toucheront pas les compensations réclamées.
Un verdict qui fera réagir le monde aérien
Cette décision envoie un message clair : les licenciements économiques liés à la pandémie restent juridiquement solides si les procédures sont respectées. Pour Royal Air Maroc, c’est une bouffée d’oxygène après une crise historique. Pour les pilotes, c’est l’amère fin d’un long combat, qui risque d’alimenter les débats sur la protection des salariés du secteur aérien face aux crises mondiales.