Riyad Mahrez et ses coéquipiers d’Al-Ahli reçoivent une prime record après leur victoire en Ligue des Champions asiatique. Un million de riyals chacun, financé par l’État saoudien : de quoi faire réagir !
Une prime de roi pour un titre continental
Le sacre d’Al-Ahli en Ligue des Champions asiatique ne fait pas seulement trembler les filets… il secoue aussi les comptes bancaires ! Riyad Mahrez et ses coéquipiers viennent d’empocher une prime faramineuse : 1 million de riyals saoudiens chacun, soit environ 235 000 euros. Une récompense qui fait déjà couler beaucoup d’encre, tant par son montant que par son origine.
Car cette somme vertigineuse n’est pas sortie de nulle part : le Fonds d’investissement public (PIF), propriétaire du club, aligne 700 000 riyals par joueur, pendant que le ministère saoudien des Sports complète avec 300 000 riyals. Oui, l’État lui-même régale.
L’État saoudien met le paquet… pour rayonner
Ce geste financier, loin d’être anodin, s’inscrit dans la stratégie d’influence sportive du royaume. Depuis plusieurs mois, Riyad Mahrez investit massivement dans le football avec un objectif clair : briller sur la scène continentale et mondiale.
Le prince Abdulaziz ben Turki Al-Faisal, ministre des Sports, avait préparé le terrain :
- 100 000 riyals promis pour une qualification en finale ;
- 200 000 riyals supplémentaires en cas de victoire.
Un total de 300 000 riyals venus directement des caisses de l’État. Une générosité qui interroge : investissement stratégique ou démesure financée par l’argent public ? Le débat est lancé.
Riyad Mahrez, figure de proue d’un football sous haute tension
Depuis son arrivée à Al-Ahli, Riyad Mahrez incarne le visage de ce nouveau football saoudien : clinquant, ambitieux, et bien décidé à se faire entendre. Et cette victoire ne fait que renforcer sa stature de leader, justifiant les millions investis pour le faire venir de Manchester City.
Mais cette prime exceptionnelle, jugée « extraordinaire » même par les médias saoudiens, suscite autant d’admiration que de critiques. Peut-on vraiment parler de méritocratie dans un football sous perfusion financière ? Ou assiste-t-on à une nouvelle ère où la géopolitique s’invite sur les terrains ?