Malgré un parcours exceptionnel avec Al Ahli, Riyad Mahrez n’a pas été désigné meilleur joueur de la Ligue des champions asiatique, provoquant une vague d’indignation dans le royaume saoudien.
Une récompense controversée : Firmino préféré à Mahrez
La désignation de Roberto Firmino comme meilleur joueur de la Ligue des champions asiatique, après la finale remportée par Al Ahli contre Kawasaki Frontale, a fait couler beaucoup d’encre. Si l’attaquant brésilien a brillé en finale avec deux passes décisives, cette reconnaissance individuelle a été jugée injuste par de nombreux fans et observateurs. En effet, Riyad Mahrez, auteur de 9 buts et 8 passes décisives dans la compétition, avait largement contribué au parcours historique d’Al Ahli, vainqueur de son premier titre continental.
Au fil du tournoi, Mahrez s’est imposé comme le moteur offensif de son équipe. Il a terminé deuxième meilleur buteur, premier passeur, et a dominé les statistiques de passes clés et de créations d’occasions. Son influence ne s’est pas limitée à quelques matchs décisifs : elle s’est étendue sur l’ensemble du parcours d’Al Ahli. Ce constat a nourri l’indignation de nombreux supporters qui estiment que les critères de sélection du meilleur joueur devraient récompenser la constance et l’impact global, pas seulement la performance lors de la finale.

Riyad Mahrez, un leader injustement ignoré ?
Pour les partisans du capitaine des Fennecs, cette omission est d’autant plus difficile à accepter qu’elle semble négliger l’apport stratégique d’un joueur clé dans le succès du club saoudien. En orchestrant le jeu d’Al Ahli, Mahrez a non seulement prouvé sa valeur individuelle, mais aussi renforcé son image de leader sur la scène asiatique. Sa régularité, son intelligence de jeu et ses statistiques en font un prétendant naturel à ce type de distinction.
Cette polémique relance le débat sur l’équité des choix individuels dans les compétitions internationales. Faut-il privilégier l’éclat ponctuel d’un joueur en finale ou la contribution continue d’un autre sur l’ensemble du tournoi ? Quoi qu’il en soit, cette injustice perçue à l’égard de Mahrez ne ternit pas son prestige. Au contraire, elle confirme que son talent dépasse les récompenses formelles, consolidant encore davantage son statut de figure emblématique du football arabe et africain.