Riyad Mahrez brille en Arabie saoudite avec un but somptueux et une forme éclatante. À quelques mois de la CAN 2025, le capitaine des Fennecs envoie un message fort à toute l’Afrique.
Un coup franc venu d’ailleurs, un message pour l’Afrique
Riyad Mahrez n’a rien perdu de sa magie. Le samedi dernier, dans un match explosif contre Al-Kholood, l’international algérien a illuminé la 32e journée de la Saudi Pro League avec un coup franc direct somptueux à la 66e minute. Un but d’artiste, inscrit avec une précision chirurgicale, qui a fait exploser le stade de Djeddah. Score final : 4-1 pour Al-Ahli. Mais c’est surtout le numéro 7 qui a captivé tous les regards.
Avec 8 buts et 10 passes décisives cette saison, Mahrez affiche des statistiques dignes des meilleurs. Mais plus que les chiffres, c’est son aisance, sa créativité et son sourire retrouvé qui frappent. À 33 ans, l’ancien Citizen semble plus libre que jamais. Et quand Mahrez s’amuse, les défenses paniquent.
Un capitaine en mission pour la CAN 2025
Sous les couleurs d’Al-Ahli, Mahrez s’impose non seulement comme un leader, mais comme le meilleur ambassadeur du football algérien en terre arabe. Et ce regain de forme arrive au meilleur moment : la CAN 2025 approche à grands pas, et Mahrez a faim. Très faim.
Le sélectionneur Vladimir Petkovic peut s’en réjouir. Mahrez affiche un état d’esprit de guerrier, prêt à prendre les Fennecs sur ses épaules. Déjà sacré en 2019, le capitaine rêve d’un nouveau triomphe continental, cette fois chez le voisin marocain. Et ses performances actuelles laissent entrevoir un retour en sélection à très haute intensité.
Riyad Mahrez, l’icône algérienne qui réécrit sa propre légende
Meilleur joueur du match. Note la plus élevée (7,9). Ovation du public. Riyad Mahrez est en train de renaître loin des projecteurs de la Premier League, dans un environnement où il s’épanouit et brille de mille feux. Son influence sur le jeu d’Al-Ahli est totale. Il ne subit plus le match, il le dirige. Cette version ultra-confiante de Mahrez pourrait bien faire des ravages à la CAN. À deux journées de la fin du championnat saoudien, l’Algérien semble déterminé à finir fort. Et à rappeler à tout un continent que le roi n’est pas encore prêt à céder sa couronne.