Découvrez comment l’ouverture imminente des bureaux de change en Algérie promet de révolutionner l’économie nationale en réduisant l’emprise du marché noir. Les chiffres clés et les perspectives de FINABI Conseil vous éclaireront sur cet enjeu économique majeur.
L’Algérie s’apprête à vivre une révolution économique avec l’introduction prochaine des bureaux de change. Cette mesure suscite des débats passionnés quant à son impact sur l’économie nationale et, en particulier, sur le marché noir.
Depuis l’annonce du règlement régissant les bureaux de change, les experts sont unanimes à affirmer que cette ouverture va réduire considérablement l’influence du marché noir sur les opérations de change. Selon les responsables du secteur financier algérien, cette initiative permettra d’absorber une part significative des capitaux en devises qui circulent actuellement dans l’ombre. Selon Chabane Assad, fondateur de FINABI Conseil, près de 2 milliards de dollars échappent annuellement au secteur formel pour transiter par le marché noir. Ces chiffres ne tiennent pas compte des transferts officiels de fonds des émigrés algériens, principalement constitués des pensions de retraite, qui ne dépassent pas 2 milliards de dollars.
Selon les estimations de FINABI Conseil, les bureaux de change pourraient réaliser une marge commerciale minimale de 122,4 millions de dollars par an. Cependant, ce n’est pas seulement sur le plan financier que cette mesure aura un impact positif.
Une autre conséquence majeure de cette ouverture est l’effet sur l’inclusion financière et la captation de la masse monétaire qui évolue en dehors du secteur bancaire. FINABI Conseil estime que le circuit financier formel pourrait récupérer jusqu’à 300 milliards de dinars annuellement, contribuant ainsi à une économie plus transparente et inclusive.
Pour que cette révolution économique soit couronnée de succès, FINABI Conseil préconise l’interdiction totale de toute activité de change en dehors du circuit formel, assortie de sanctions pénales dissuasives.