Des journaux espagnols ont exposé l’identité de quatre agents marocains travaillant pour les services de renseignements français et marocains, visant apparemment à compromettre la sécurité de l’Espagne. Leur mission consistait à relocaliser la finale de la Coupe du Monde 2030 de Madrid à Casablanca.
Selon ces mêmes médias, cette vaste opération aurait impliqué le piratage de courriels, la mise sur écoute de communications téléphoniques, et l’accès illégitime à des documents internes secrets. Ces documents révèleraient des informations vitales sur la logistique et les budgets que l’Espagne envisage pour l’événement. En utilisant ces renseignements, le Maroc aurait tenté de surpasser l’Espagne dans d’importantes négociations avec la FIFA, assurant ainsi que la finale se tienne à Casablanca, et reléguant Madrid à un rôle moins central.
Le Maroc aux côtés de l’Espagne et du Portugal, forme un groupe unique pour l’organisation du Mondial 2030
De plus, il est indiqué que cette stratégie aurait bénéficié du soutien de Paris. Avec l’appui d’entrepreneurs français et marocains, des efforts auraient été faits pour impliquer la FIFA dans des scandales de corruption, incluant des offres de commissions importantes et des contrats pour le développement des infrastructures et services liés à la Coupe du Monde, en échange de déplacer la finale au Maroc. Le Maroc, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, forme un groupe unique pour l’organisation du Mondial 2030, mais est perçu comme le partenaire le moins robuste sur le plan logistique et financier.
Cette faiblesse aurait encouragé Rabat à adopter des méthodes discutables pour améliorer sa position vis-à-vis de ses partenaires européens. Ces révélations pourraient encore détériorer les relations déjà tendues entre le Maroc et l’Espagne. Si elles se révèlent vraies, elles pourraient aussi compromettre l’intégrité du processus d’organisation de la Coupe du Monde 2030.
La FIFA, qui défend la transparence et l’équité dans ses décisions, est de nouveau confrontée à des allégations de corruption. Les semaines à venir seront cruciales pour clarifier cette situation et évaluer l’impact de ces allégations sur l’organisation du tournoi.