Les retards des vols opérés par Air Algérie continuent d’inquiéter la communauté algérienne, particulièrement les voyageurs fréquents. Un député de l’Assemblée populaire nationale (APN), Tawfiq Khedim, a récemment adressé un courrier au ministre des Transports, Saïd Sayoud. Ce député, en charge de représenter les Algériens de France, a posé une question écrite s’interrogeant sur la gestion des retards de vols de la compagnie ainsi que sur la qualité globale de ses services.
Impact négatif sur l’image d’Air Algérie
Dans sa communication, Tawfiq Khedim a relevé que les perturbations dans les horaires de vols de la compagnie deviennent quasi systématiques, avec des retards dépassant souvent dix heures. Ces interruptions régulières sont désormais considérées comme normales par les consommateurs, même si elles provoquent un vif mécontentement. Ces désagréments affectent directement l’expérience de voyage des passagers et ternissent l’image d’Air Algérie sur le plan international. Le député a particulièrement souligné la période estivale 2025, qualifiée de « pire jamais vécue » pour les services de la compagnie aérienne.
Suggestions pour une concurrence accrue dans le secteur aérien
Outre sa préoccupation concernant la gestion des retards, le député Khedim a abordé la question de la concurrence dans le secteur aérien algérien. Il a suggéré au gouvernement d’autoriser l’entrée de nouveaux acteurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Selon lui, cette approche pourrait améliorer les services offerts par Air Algérie, en prenant modèle sur le secteur maritime qui a bénéficié d’une diversification similaire. L’ouverture du marché pourrait permettre de mieux répondre à la demande croissante et de pousser Air Algérie à renforcer ses prestations.