Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a récemment répondu à la décision des États-Unis d’appliquer des droits de douane supplémentaires de 30 % sur les importations algériennes. Cette mesure a été mise en avant par le président américain, qui a adressé une lettre à son homologue algérien, expliquant que cet ajustement fiscal est destiné à rectifier le déséquilibre commercial en faveur de l’Algérie. Il a souligné que des mesures similaires ont été adoptées par les États-Unis avec des partenaires commerciaux tels que la Chine et l’Union européenne.
Impact limité pour l’économie algérienne selon Tebboune
Lors d’une interview diffusée à la télévision algérienne, Tebboune a minimisé l’impact potentiel de la décision américaine en déclarant que « les droits de douane sont un acte souverain ». Il a ajouté que cette mesure ne représente aucune menace formidable pour l’Algérie, qui n’a que 0,5 % de son commerce avec les États-Unis, comparant la situation à d’autres pays qui dépendent davantage du marché américain, à hauteur de 40 % de leur commerce.
Confirmation des relations positives entre l’Algérie et les États-Unis
Tebboune a également déclaré que la taxe de 30 % s’appliquera spécifiquement aux exportations algériennes vers les États-Unis, tout en réaffirmant que les relations bilatérales entre les deux pays demeurent excellentes. Il a précisé que les exportations algériennes vers le marché américain incluent principalement du pétrole brut et du rond à béton.