La CAF frappe fort après les quarts de finale africains : huis clos, amendes salées, et même des sanctions contre le club du président Motsepe. Tous les détails choquants.
C’est un coup de tonnerre dans le football africain : la CAF a dégainé un arsenal de sanctions contre plusieurs clubs majeurs, dont… le club du président lui-même ! Entre huis clos, amendes colossales et exclusions temporaires, l’institution ne fait aucun cadeau.
CAF : Le MC Alger, l’USM Alger et l’AS FAR lourdement frappés
La Confédération africaine de football (CAF) a haussé le ton après les quarts de finale de la Ligue des champions et de la Coupe CAF. Résultat : une pluie de sanctions pour des comportements jugés « inacceptables ».
- Le MC Alger subit la sanction la plus sévère : deux matchs à huis clos confirmés, et une amende record de plus de 35 000€ pour usage de fumigènes, pointeurs lasers et jets d’objets.
- L’USM Alger, elle, hérite d’un huis clos avec sursis, mais doit aussi payer près de 22 000€, en plus de 88 000€ supplémentaires pour comportement inapproprié de ses joueurs et staff lors du retour contre le CS Constantine.
- L’AS FAR Rabat, également sanctionnée, devra régler 20 000$ et jouer un match à huis clos avec sursis, après l’utilisation de pointeurs lasers contre les Pyramids FC. Mais jusqu’où les clubs vont-ils aller pour galvaniser leurs supporters ?
L’Espérance et les Mamelodi Sundowns dans la tourmente
La surprise est de taille : le club de Patrice Motsepe, président de la CAF, n’a pas été épargné. Les Mamelodi Sundowns écopent d’une amende de plus de 87 000€. En cause : les débordements de leurs supporters face à l’Espérance de Tunis. Mais ce n’est pas tout : L’Espérance, de son côté, se voit infliger plus de 131 000€ d’amende, l’une des plus lourdes de ces dernières années en Afrique. “Il n’y a pas de traitement de faveur, même pour le club du président !” — Un officiel de la CAF, sous couvert d’anonymat. Cette décision suscite des interrogations : La CAF serait-elle en train de restaurer son autorité, ou tente-t-elle de redorer son image après des années de critiques ?
Des sanctions qui divisent, une CAF qui cherche à marquer les esprits
Dans les couloirs de la CAF, on parle de « tolérance zéro ». Ces sanctions tombent à un moment où la crédibilité de l’instance est souvent remise en question.
Quelques chiffres chocs : Plus de 400 000€ d’amendes cumulées en une seule salve, 6 clubs majeurs sanctionnés en moins de deux semaines et un président de confédération indirectement épinglé. Le message est clair : même les plus puissants peuvent tomber. Mais cette rigueur soudaine ne laisse pas indifférent.