Alors que l’été tire à sa fin en Algérie, de nombreuses familles se préparent à faire le bilan de leurs dépenses estivales. Les derniers mois ont été marqués par une série de coûts, de l’Aïd El Adha aux mariages d’été en passant par les vacances, exacerbés par une sécheresse prolongée, des températures caniculaires, des incendies dévastateurs et une hausse significative des prix des denrées alimentaires.
Après l’euphorie des vacances, beaucoup se retrouvent financièrement serrés, craignant la rentrée scolaire qui s’annonce coûteuse. Pour de nombreuses familles, les finances ont déjà été mises à rude épreuve par les coûts associés à la saison estivale (Aïd El Kébir, baccalauréat, cérémonies de mariage, vacances, etc.). Comment vont-elles faire face aux dépenses à venir ?
Certaines familles comptent sur des mesures gouvernementales visant à alléger leur fardeau financier, tandis que d’autres ont adopté une approche prudente en gérant judicieusement leur budget mensuel pour faire face aux hausses de prix des produits de base.
Cependant, pour ceux aux revenus modestes, la situation reste préoccupante. En outre, avec l’augmentation des prix des fournitures scolaires, la rentrée scolaire s’annonce comme un autre défi financier pour de nombreuses familles.
Le gouvernement a mis en place des marchés de proximité dans tout le pays pour permettre aux citoyens d’acquérir des fournitures scolaires à des prix abordables. Néanmoins, l’augmentation des prix de certains produits de consommation, tels que les fruits et légumes, en raison de conditions climatiques défavorables, continue de peser sur les budgets familiaux.
En fin de compte, les Algériens se trouvent à la croisée des chemins entre la volonté d’améliorer leur qualité de vie et les incertitudes économiques qui pèsent sur leur quotidien. Après le bilan, la rentrée scolaire reste un défi financier pour de nombreuses familles