L’Algérie prépare la relance de son industrie automobile avec des projets ambitieux pour 2025, impliquant Renault, Geely et MOTOREX. Découvrez les enjeux et perspectives.
Renault, Geely, FIAT : L’Algérie accélère la relance de son industrie automobile
L’Algérie se prépare à un tournant majeur dans le secteur automobile. La Bourse Algérienne de Sous-Traitance et de Partenariat (BASTP) a récemment annoncé plusieurs projets prometteurs, notamment la réouverture de l’usine Renault à Oran, l’arrivée du chinois Geely avec une production locale, et l’implication de MOTOREX dans la fabrication de camions.
Outre ces initiatives, des marques spécialisées dans les véhicules utilitaires, les tracteurs agricoles et les deux-roues envisagent également de s’implanter. Pour Kamel Agsous, président de la BASTP, une stratégie solide est essentielle pour assurer la réussite de ces projets. Il faut noter que l’Algérie compte déjà 1 200 entreprises de sous-traitance, dont 200 sont aptes à soutenir le secteur automobile. Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour attirer les investissements étrangers et renforcer la confiance des industriels.
Objectif 2025 : un écosystème automobile compétitif
Pour Kamel Agsous, 2025 sera une année décisive. Bien que l’usine Fiat apporte un premier souffle au secteur, d’autres acteurs doivent s’impliquer pour répondre à la demande croissante. En parallèle, l’Algérie souhaite devenir une plateforme d’exportation vers l’Afrique et l’Europe, grâce à des partenariats avantageux et des exonérations fiscales.
Le gouvernement et les industriels travaillent de concert pour bâtir un écosystème performant, stimulant l’économie nationale tout en générant des emplois. Avec une vision claire et des projets ambitieux, l’Algérie semble déterminée à redonner vie à son industrie automobile.