Le président Tebboune fixe de nouvelles conditions pour le retour de Renault en Algérie : un taux d’intégration d’au moins 40 % est désormais exigé pour toute relance industrielle.
Renault en Algérie : Tebboune pose ses conditions pour une relance industrielle

L’intégration au cœur de la stratégie automobile
Tebboune a souligné l’importance de l’intégration comme condition sine qua non pour les constructeurs, citant Fiat comme exemple positif. Il a annoncé l’entrée prochaine de grandes marques internationales avec des taux d’intégration substantiels. Pour assurer un véritable développement industriel, un minimum de 40 % d’intégration est requis, favorisant ainsi la création d’un réseau de sous-traitants locaux, éloignant l’époque du simple assemblage avec peu de valeur ajoutée.
Les défis du secteur automobile en Algérie
Le Président Tebboune a souligné que l’approche import-export ne servirait pas l’économie algérienne. Malgré la forte demande automobile, il a précisé que ce secteur ne constitue pas une priorité absolue. Le gouvernement algérien avait, en mai dernier, rejeté une demande de Renault, exigeant un projet industriel plus conforme avec les nouvelles attentes du pays.