Ali Aoun, ministre de l’Industrie, affirme que Renault Algérie aura bientôt son agrément. Il détaille la stratégie de développement d’une véritable industrie automobile en Algérie, avec des projets en cours tels que Fiat et Chery.
Renault Algérie en attente de son agrément
Ali Aoun, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, a réitéré la détermination de l’Algérie à bâtir une industrie automobile solide. Concernant Renault, dont l’usine à Oued Tlelat est à l’arrêt depuis 2020, le ministre a affirmé que l’entreprise est actuellement en phase de mise à niveau pour respecter les cahiers des charges imposés par le gouvernement. « Renault aura son agrément au moment voulu », a déclaré Aoun, rassurant sur le futur de l’usine en Algérie.
Vers une réelle industrie automobile
Le ministre a souligné que l’Algérie ne veut plus des « pseudo-chaînes de montage » qui existaient avant 2019, où les véhicules étaient simplement assemblés sans réelle valeur ajoutée. Il a rappelé que des constructeurs comme Fiat, dont l’usine est déjà opérationnelle à Oran, et Jac, qui réalise une unité à Ain Temouchent, participent à cette nouvelle dynamique industrielle. Chery aussi est en phase de lancement de son unité de montage, avec une future usine de fabrication en vue.
Une stratégie pour réduire les importations
Ali Aoun a également abordé la question des importations de véhicules, soulignant que celles-ci coûtent cher à l’Algérie. Le gouvernement souhaite privilégier le développement de l’industrie locale pour réduire la dépendance aux importations. Selon lui, les devises doivent être réservées à des projets prioritaires, comme le renouvellement des bus pour le transport public. Il a rappelé que les Algériens peuvent toujours importer des véhicules de moins de trois ans, mais l’accent sera désormais mis sur la production nationale.