Le président Abdelmadjid Tebboune a désigné Sifi Ghrieb à la tête du gouvernement dans le cadre d’un remaniement ministériel. Cette nouvelle équipe se compose de 34 ministres et trois secrétaires d’État, avec l’intégration de dix nouveaux visages tout en conservant certains ministres clés à leurs postes. L’annonce a été faite par Samir Aggoune, porte-parole de la Présidence, soulignant une réorganisation significative au sein de plusieurs secteurs essentiels.
Fusion et scission de ministères au sein du gouvernement
Dans ce réaménagement, deux ministères ont été fusionnés et un scindé. Les ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales, et des Transports ont été réunis sous la direction de Saïd Sayoud, ancien ministre des Transports. Cette fusion vise à unifier la gestion des infrastructures et de l’administration territoriale. Parallèlement, le ministère de l’Énergie a été divisé : Mohamed Arkab devient le ministre d’État, responsable des Hydrocarbures et des Mines, tandis que Mohamed Adjal, ancien dirigeant de Sonelgaz, est désormais chargé du ministère de l’Énergie et des Énergies renouvelables. Cette séparation reflète un désir de spécialiser davantage le suivi des secteurs stratégiques.
Nouveaux visages et redéfinition des portefeuilles au niveau du gouvernement
Parmi les nouvelles nominations, Amel Abdellatif est désormais à la tête du ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Yahia Bachir dirige le ministère de l’Industrie, et Abdelkader Djellaoui est aux Travaux publics et aux Infrastructures de base. Mohamed Seddik Ait Messaoudene succède à Abdelhak Saihi au ministère de la Santé, tandis que Zoheir Bouamama prend en main le ministère de la Communication. Malika Bendouda revient au ministère de la Culture et des Arts, et Abdelmalek Tacherift est chargé des Moudjahidines et des Ayants-droit. De plus, certains ministres changent de portefeuille, comme Kaoutar Krikou et Nadjiba Djilali, assumant respectivement l’Environnement et les Relations avec le Parlement. Mohamed Tarek Belaribi, maintenu à l’Habitat, se voit confier l’Aménagement du territoire.
Continuité et suppression de postes dans le gouvernement
Certains ministres, tels qu’Ahmed Attaf (Affaires étrangères), Saïd Chanegriha (Défense), Lotfi Boudjemaa (Justice) et Abdelkrim Bouzred (Finances), conservent leurs positions actuelles. Des portefeuilles comme l’Éducation nationale, l’Enseignement supérieur, le Commerce extérieur, le Tourisme et les Affaires religieuses restent inchangés. Les secrétaires d’État auprès des Affaires étrangères et des Hydrocarbures continuent également leurs fonctions, tandis que le poste de secrétaire d’État en charge des Énergies renouvelables a été supprimé. Ce remaniement met l’accent sur une organisation gouvernementale plus spécialisée et rationalisée.