Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, assume une position tranchée face à l’Algérie, affirmant que la France n’a pas à présenter d’excuses pour son passé colonial, ravivant ainsi les tensions entre les deux pays.
Gérald Darmanin y tient mordicus
Invité sur le plateau d’Europe 1-CNews, Gérald Darmanin, petit-fils de Harki, a pris clairement position sur la question mémorielle qui continue d’envenimer les relations entre la France et l’Algérie. Selon lui, la France ne doit pas s’excuser pour les événements de la période coloniale. Estimant que le regard vers l’avenir prime sur les demandes de réparation, le ministre considère que les blessures du passé, bien que douloureuses, ne doivent plus guider les relations diplomatiques. Il appelle Alger à dépasser les tensions historiques pour bâtir un futur commun.

Un virage diplomatique assumé dans un contexte de tensions
Dans un ton plus dur qu’à l’accoutumée, Darmanin évoque la nécessité d’un rééquilibrage dans les rapports entre les deux nations. Il suggère une pause dans les échanges, allant jusqu’à envisager la rupture de certains accords bilatéraux comme ceux de 1994 et 1968. Pour lui, la relation ne pourra être relancée que lorsque la souveraineté française sera pleinement respectée. En pointant du doigt l’utilisation de la France comme outil dans les débats internes algériens, Darmanin révèle une fracture plus profonde entre les deux pays, qui dépasse les simples différends historiques.