Autrefois fermée pour corruption, l‘Etat algérien prévoit la relance de l’usine Volkswagen en Relizane suivant des implications bien définies. En effet, l’intérêt pour ce site est varié en allant d’un industriel à un autre. Il convient donc de rouvrir le site sur de bonnes bases.
Retour à l’activité pour l’usine de Relizane
L’unité industrielle de Sovac, localisée à Relizane et impliquée auparavant dans l’assemblage des véhicules du groupe Volkswagen, pourrait reprendre ses opérations. Fermée suite à des enquêtes de corruption en 2019, sa réouverture est actuellement étudiée par le gouvernement algérien. Cette déclaration a été faite par le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, en réponse à une interrogation formulée par un député à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Une stratégie de relance pour les unités industrielles
Selon le ministre, l’usine d’assemblage de voitures comprenant les marques Volkswagen, Audi, Seat et Skoda, est l’une des structures que l’État s’efforce de réintroduire dans un schéma productif après une période d’inactivité. La faisabilité économique ainsi que les répercussions sociales de cette relance sont actuellement analysées. Cette information a été reportée par le quotidien Echorouk le 6 juillet.
Implications économiques et sociales de la relance
Les actifs industriels restés inactifs sont envisagés dans une approche globale visant à les réintégrer dans le processus de production, en tenant compte de leurs équipements, de la main-d’œuvre qualifiée existante, et de leur emplacement stratégique. Deux installations dans la wilaya de Relizane, une cimenterie et l’usine d’assemblage de véhicules, sont concernées par ces mesures. Une régularisation est prévue, avec un accent sur la faisabilité et les impacts socio-économiques attendus. Le site de Relizane génère de l’intérêt parmi les industriels algériens, certains manifestant l’envie de reprendre l’activité à des fins variées.