L’Algérie accélère sa transition vers une économie digitalisée avec une réforme bancaire visant à limiter l’usage du cash et à promouvoir les paiements électroniques.
Le développement des paiements électroniques en Algérie
L’une des priorités de cette réforme est l’expansion des paiements numériques. Malgré un réseau bancaire dense, l’Algérie accuse un retard en matière de digitalisation des transactions. L’essor des terminaux de paiement électronique (TPE) et l’apparition de prestataires de services de paiement (PSP) devraient faciliter cette transition. Toutefois, les habitudes ancrées et la méfiance des consommateurs ralentissent encore l’adoption de ces nouvelles méthodes.
Un défi face à l’économie informelle
L’économie informelle, qui représenterait plus de 50 % des échanges commerciaux, constitue un frein majeur à la bancarisation. Pour l’intégrer dans le circuit officiel, les autorités misent sur le développement des bureaux de change légaux et l’amélioration de l’offre bancaire, notamment à travers la création de banques digitales. Malgré ces avancées, des défis persistent, notamment en matière d’éducation financière, de cybersécurité et de confiance dans le système bancaire.