Algérie– A l’examen au parlement ce mardi, le plan d’action du gouvernement laisse entrevoir une solution pour recouvrer des fonds détournés. En effet, les députés font face à une proposition du gouvernement qui consiste à un règlement à l’amiable.
Ce lundi, le premier ministre et ministre des finances a fait face aux députés de l’APN. C’est sous le générique de « réconciliation économique » et sous le signe d’un règlement à l’amiable. C’est la énème fois que ce règlement est évoqué. En effet, Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal avait fait une proposition de la sorte. L’homme politique a notamment proposé de « récupérer l’argent du peuple en échange de leur libération ».
Désormais c’est officiel puisque le programme figure dans le plan d’action du gouvernement. Un point qui n’a pas manqué de faire réagir plus d’un. Quand certains membres du parlement considèrent que c’est une solution « idoine » d’autres pensent que c’est une « trahison » commise contre les revendication du Hirak.
Chez le mouvement Al Binaa de Bengrina, mais aussi chez le front El Moustakbal de Belaid, on est plutôt d’accord. Kamel Benkhellouf, du front El Moustakbal, soutient qu' »il n’y a pas de solution autre que cette réconciliation économique ». Par contre, le MSP ne l’entend pas de cet oreille. Selon les islamistes du MSP, « il s’agit là d’un renoncement flagrant à une des revendications du mouvement populaire ». Pour Ahmed Sadouk du MSP, le comble, c’est que cela figure dans le plan d’action du gouvernement au chapitre de la « moralisation de la vie politique et publique nationale ».
Chez le FLN, c’est l’inquiétude qui prédomine car ils se disent « étonnés » et s’interrogent sur les « arrières pensées » de ces « inspirateurs ».