Algérie– Le premier ministre et ministre des finances Aïmene Benabderrahmane était à l’assemblée nationale populaire pour défendre le plan d’action du gouvernement. L’un des points phares constitue comment récupérer l’argent volés par d’anciens hauts responsable. Et, il faut dire que la proposition qui consiste à procéder à un règlement à l’amiable n’est pas du tout apprécié à l’unanimité.
Si certains sont pour la démarche, d’autres la critique et le font savoir. C’est le cas notamment du leader du MSP qui déclare lors de l’ouverture de la 20e université d’été du MSP que : « Le règlement à l’amiable nous laisse croire que la ISSABA est toujours présente et puissante et que l’État n’est pas en position de force lui permettant de faire face aisément aux corrompus ». Makri ajoute que « Si ceux qui ont dilapidé l’argent public, rendaient que 80% de ce qu’ils avaient pris, ils vivraient à l’aise tout en sachant qu’ils ne risquaient que 4 à 5 ans de prison, ce qui inciterait à la corruption ».
Makri insatisfait du plan d’action du gouvernement, critique l’ANIE
Pour le plan d’action du gouvernement qui a été approuvé par l’écrasante majorité de l’APN, Abderrazak Makri estime qu’il n’est pas à la hauteur d’un plan d’action. Selon lui, ce dernier ne comporte pas d’objectifs bien déterminés ni de délais fixes et de mécanisme d’exécution ce qui peut encourager l’impunité dit-il. Poursuivant : » Les quatre plans d’action présentés à l’époque du président déchu Bouteflika ont été meilleurs que celui qui a été présenté hier, vu qu’ils avaient été beaucoup plus détaillés ».
Par ailleurs, Makri s’est exprimé sur les élections locales qui approchent à grand pas. Il appelle à ne pas entraver le travail des partis tout en critiquant l’ANIE. Il s’indigne en outre, contre le fait d’accorder plus de priorités aux indépendantistes issus dans leur grande majorité de la société civile au détriment des partis politiques.