En 2024, l’économie algérienne a généré 45,23 milliards de dollars grâce aux exportations d’hydrocarbures, selon le rapport annuel de la Banque d’Algérie. Bien que ce chiffre soit inférieur aux 50,49 milliards de 2023, il démontre la persistance du secteur face aux aléas du marché mondial. Cette performance est nettement meilleure qu’en 2020, lorsque les recettes avaient chuté à 20,02 milliards en raison de la pandémie.
Gaz naturel : le pilier des finances algériennes
Le gaz naturel s’est affirmé comme le produit principal des exportations énergétiques de l’Algérie en 2024. Il a rapporté 13,04 milliards de dollars, représentant 28,8% des revenus totaux des hydrocarbures. Suivant de près, le pétrole brut a contribué pour 11,89 milliards de dollars, soit 26,3% du total. Les produits pétroliers raffinés ont montré une performance croissante, générant 9,17 milliards de dollars, une amélioration par rapport aux 8,5 milliards de l’année précédente.
Transformation énergétique et stabilité des exportations
Depuis la pandémie, le secteur énergétique algérien a traversé une période de forte volatilité. Après la baisse historique de 2020, les revenus avaient atteint 59,74 milliards de dollars en 2022, portés par la flambée des prix de l’énergie. Même avec une baisse des prix, de nouvelles structures d’exportation ont été mises en place. Le volume du pétrole brut reste autour de 145 millions de barils par an, et celui du gaz naturel se stabilise entre 34 et 39 milliards de mètres cubes annuels.
Cette diversification dans la composition des exportations, avec une proportion accrue de produits pétroliers raffinés, contribue à une stabilité des revenus à long terme. Les transferts de revenus des compagnies pétrolières étrangères, dominés par le pétrole brut, ont atteint 3,08 milliards de dollars en 2024.