Malgré les appels insistants de l’Algérie, Rayan Cherki choisit l’équipe de France. Une décision tranchée qui fait polémique. Découvrez les dessous d’un choix qui divise.
Il a tranché. Et son choix risque de faire grincer bien des dents
Rayan Cherki, espoir flamboyant de l’OL, ne portera pas le maillot des Fennecs. Selon La Gazette du Fennec, le Franco-Algérien a définitivement tourné le dos à l’Algérie pour se concentrer sur son avenir avec l’équipe de France. Une décision explosive, dictée par l’ambition… et les promesses de la FFF. La pression a été forte. Très forte.
De la part de la Fédération algérienne, de Djamel Belmadi, de son entourage proche. Belmadi lui-même a rencontré les parents de Cherki à Lyon. Mais rien n’y a fait. « Rayan Cherki n’a jamais donné suite, malgré l’implication totale du staff », confie une source proche du dossier. Le jeune milieu offensif, né à Lyon, reste attaché à ses racines algériennes, mais pas au point de faire un choix de cœur au détriment de ses ambitions. Pour lui, les Bleus passent avant tout.
Frustré, mais promu chez les A : la stratégie Rayan Cherki
La goutte d’eau ? La récente convocation de Désiré Doué en équipe A. Une décision mal digérée par Rayan Cherki , pourtant pilier des Espoirs. À en croire certaines indiscrétions, le Lyonnais aurait menacé de répondre à l’appel de l’Algérie… ou même de l’Italie.
Mais ce coup de pression aurait porté ses fruits : la FFF lui aurait promis une place en équipe A dès juin prochain, pour la demi-finale de la Ligue des Nations face à l’Espagne. Un tournant décisif dans son parcours. Stat choc : Cherki, c’est déjà 79 matchs pros à seulement 20 ans. Un talent que la France refuse de laisser filer.
L’Algérie encore privée d’un crack : jusqu’à quand ?
Ce nouvel échec n’est pas anodin. Il s’ajoute à une longue liste de binationaux passés sous le nez de l’Algérie. Et le constat est amer : malgré les efforts, la sélection peine à séduire les grands talents de la diaspora.
La décision de Rayan Cherki résonne comme une claque pour les supporters algériens, qui nourrissaient de grands espoirs. Faut-il revoir la stratégie ? Est-ce le manque de visibilité, les échecs récents ou le poids du rêve bleu qui l’emporte toujours ? La Fédération doit-elle changer d’approche pour convaincre les binationaux ? Le choix de Cherki est-il une trahison ou un droit légitime ?