Farid Azouagh, père du jeune gardien Rayan Azouagh, exprime ses regrets d’avoir choisi le Maroc pour sa formation sportive. Il envisage désormais une carrière européenne pour son fils.
Retour au Maroc : une décision remise en question
Farid Azouagh, père du gardien prometteur Rayan Azouagh, 17 ans, revient sur sa décision de s’installer au Maroc pour offrir à son fils un cadre enrichissant sur le plan familial, spirituel et sportif. « Je voulais qu’il s’épanouisse, apprenne l’arabe et le Coran », confie ce père engagé dans l’éducation globale de son fils. Mais malgré ces intentions nobles, il exprime aujourd’hui des doutes.
Rayan, formé au club de l’Ittihad Tanger, montre des capacités impressionnantes sur le terrain. Cependant, selon son père, les infrastructures sportives du club ne sont pas à la hauteur pour exploiter pleinement son potentiel. « Le club de Tanger manque de structure », déplore-t-il, regrettant que ce manque d’encadrement limite la progression de jeunes talents dans un football de plus en plus compétitif.
Rayan Azouagh, un avenir à construire en Europe ?
Conscient des défis posés par l’environnement sportif local, Farid Azouagh envisage une alternative claire : l’Europe. « Une formation européenne lui offrirait des opportunités plus solides et un encadrement de haut niveau », estime-t-il. Cette réflexion met en lumière un problème récurrent pour les jeunes talents marocains : le décalage entre un vivier de joueurs prometteurs et des infrastructures encore insuffisantes.
Pour Rayan, le rêve européen semble désormais être la voie la plus prometteuse pour développer son potentiel et atteindre ses objectifs. Cette histoire reflète le dilemme de nombreuses familles dans la région, partagées entre l’attachement à leur pays d’origine et la quête d’un avenir meilleur à l’international.