Une décision du coach français du Club Africain, David Bettoni, provoque un tollé en ce mois de ramadan 2025 ! Trois joueurs, dont un Algérien, écartés pour avoir refusé de rompre le jeûne avant un match officiel. Détails et réactions.
Ramadan et football : Une exclusion choc qui embrase les réseaux sociaux !
Le football tunisien est secoué par une vive controverse ! David Bettoni, l’entraîneur français du Club Africain, a pris une décision qui fait déjà couler beaucoup d’encre : exclure trois joueurs pour avoir maintenu leur jeûne du Ramadan avant une rencontre officielle. Parmi eux, l’Algérien Abdelmalek Qellal, dont la mise à l’écart a particulièrement enflammé les débats.
Selon plusieurs médias tunisiens, Bettoni a écarté Hamdi Abidi, Gaith Saghir et Abdelmalek Qellal de la liste des joueurs convoqués pour le match face au Stade Tunisien. Motif ? Leur refus catégorique de rompre le jeûne malgré les exigences physiques du match. Une décision qui suscite indignation et polémique !
Un choix qui divise : autorité sportive ou atteinte à la liberté religieuse ?
Les joueurs auraient tenté de rassurer leur coach sur leur capacité à jouer à leur meilleur niveau malgré le jeûne, mais Bettoni est resté inflexible. Cette position radicale soulève une question majeure : un entraîneur peut-il imposer de telles exigences à ses joueurs, au détriment de leurs convictions personnelles ?
Sur les réseaux sociaux, l’affaire a pris une ampleur inattendue en ce mois sacré de Ramadan. En Algérie, Qellal est acclamé comme un héros pour avoir tenu bon face à la pression. « Respect à ces joueurs qui défendent leur foi ! », écrit un internaute. D’autres, en revanche, estiment que le football professionnel impose des sacrifices et que Bettoni a simplement agi dans l’intérêt de l’équipe.
Victoire du Club Africain, mais à quel prix ?
Malgré cette polémique, le Club Africain a réussi à s’astreindre difficilement (1-0) face au Stade Tunisien lors de la 25ᵉ journée de Ligue 1 tunisienne. Une victoire qui lui permet d’atteindre 50 points et de se positionner à la quatrième place du classement. De son côté, le Stade Tunisien reste à la sixième position avec 43 points. Mais cette performance suffira-t-elle à faire oublier la controverse ? Rien n’est moins sûr. Le débat continue d’enflammer les esprits et pose une question cruciale sur les limites entre discipline sportive et liberté individuelle.