La nouvelle a provoqué une vague d’indignation à travers tout le pays. Trois individus ont été condamnés à de lourdes peines de prison après la découverte d’un abattoir clandestin à Sétif, où une vingtaine d’ânes étaient destinés à être vendus comme de la viande de boucherie en plein mois de Ramadan 2025. Les détails !
Viande d’âne pour le Ramadan 2025 : un scandale sanitaire d’une ampleur inédite
En février dernier, à quelques jours du mois sacré, une descente des services de contrôle du commerce et de la police au quartier d’Ain Safia, à Sétif, a révélé l’impensable : une vingtaine d’ânes fraîchement égorgés ainsi qu’une grande quantité de viande d’âne hachée, prête à être distribuée sur le marché. Les agents ont également mis la main sur deux transporteurs impliqués dans ce réseau criminel. Les mis en cause ont été interpellés et présentés en comparution immédiate devant la justice.
Peines lourdes pour les accusés : 5 ans de prison ferme
Ce mardi 11 mars, le tribunal de Sétif a rendu son verdict :
- 5 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars pour les trois principaux accusés.
- 2 ans de prison ferme pour les deux transporteurs complices.
Cette décision s’inscrit dans la volonté du ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaa, de sanctionner avec fermeté tout trafic portant atteinte à la santé publique, notamment pendant le Ramadan 2025.
La consommation de viande d’âne représente un risque sanitaire majeur. Outre la fraude manifeste, les autorités rappellent que cette pratique expose les consommateurs à des infections graves. Cette affaire pose une question cruciale : jusqu’où peut aller la fraude alimentaire en Algérie ?