À l’approche du mois sacré du Ramadan, la quiétude des tables festives risque d’être perturbée par une inquiétude grandissante. Les professionnels émérites de la filière de viande rouge en Algérie dévoilent des signaux d’alarme, mettant en lumière les écueils menaçant l’abondance de cette ressource précieuse. Avec seulement trois mois devant nous, l’approvisionnement en viande rouge, essentiel pendant le Ramadan, se trouve dans une position précaire, influençant directement l’offre et, par conséquent, les prix.
Miloud Bouadis, éminence au sein du Conseil Professionnel Commun de la filière, expose les défis pressants de cette année marquée par le veto sur l’importation de veaux destinés à l’élevage, à l’engraissement, et à l’abattage. Une déclaration poignante annonce que cette catégorie de viande rouge ne sera pas disponible officiellement pour le prochain Ramadan. Malgré une fenêtre ouverte aux importations de viande rouge réfrigérée, les acteurs du secteur prônent un soutien accru aux producteurs locaux, une bouée vitale pour fortifier la filière.
L’appel raffiné de Bouadis à réévaluer la filière de viande rouge s’étend à la production locale d’aliments pour le bétail, soulignant l’importance de confier aux producteurs la responsabilité d’acquérir des veaux. Il insiste élégamment sur la nécessité d’apporter un soutien délicat aux éleveurs locaux pour assurer la prospérité de la filière.
Bien que l’importation de viande rouge réfrigérée soit tolérée, les défenseurs du secteur estiment qu’elle ne résout pas le problème sous-jacent. Ils préconisent une approche holistique centrée sur le développement des producteurs locaux, mettant en avant la production d’aliments locaux et la gestion soigneuse des troupeaux.
En conclusion, la préparation en viande rouge pendant le Ramadan 2024 est confrontée à des défis considérables. La résolution de ces obstacles exige une dévotion envers les producteurs locaux, une élégance dans la production alimentaire locale, et une attention raffinée à la gestion des cycles d’élevage.