La pandémie du coronavirus a mis à rude épreuve le système sanitaire algérien. La maladie a pris de court tout le monde. Le monde médical continue de faire face à la maladie et à d’autres pathologies comme la rage.
Ce mercredi 28 Septembre, Abdelhak Saihi, le ministre de la santé a livré des chiffres qui font froid dans le dos.
Un combat sans merci contre la rage
Chaque année, 120.000 cas de contaminations liées à la rage sont recensés dans le pays. Dans le même temps, on dénombre 15 décès dont une grande majorité d’enfants âgés de moins de 14 ans.
Le ministre de la santé n’a pas fait de mystères en affirmant que la rage est bien un problème de santé publique en Algérie. Pour freiner la propagation de la maladie, l’État va lancer un vaste plan pour lutter contre la rage.
C’est Abdelhak Saihi qui a fait l’annonce en marge de la journée mondiale contre la rage. D’après le premier responsable du département de la santé, ce plan national stratégique va s’étaler sur une période allant de 2023 à 2027. L’objectif étant de permettre à l’Algérie d’éradiquer la rage à l’horizon 2030.